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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 16:40

 

images.jpgPar Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

membre du Bureau national de la

Nouvelle Droite Populaire

 

Les résultats de la présidentielle sont tombés.

 

François Hollande plastronne, comme prévu, en tête de cortège.

 

Nicolas Sarkozy, dont la campagne a essentiellement consisté à vouloir chasser plusieurs lièvres à la fois (l’un sur sa droite et l’autre au centre), ne réussit pas à être en première position au premier tour mais n’est pas pour autant dans une situation désespérée.

 

Marine Le Pen, propulsée par un soutien médiatique sans précédent, augmente de près d’un point et demi le score de référence obtenu par son père en 2002 (il n’y a pas de quoi sauter au plafond…), sans réussir toutefois, et loin s’en faut, à se qualifier pour le second tour comme elle le prétendait ardemment depuis le début de sa campagne. Il faut souligner que celle-ci, dans un premier temps axée sur une hypothétique dédiabolisation, piétinait dangereusement et que seul son retour sur les fondamentaux de la Droite nationale opéré subitement au cours des trois dernières semaines, comme ce fut d’ailleurs déjà le cas lors des régionales de 2010, lui a donné un nouvel élan lui permettant de faire son score.

 

Quant au fanfaron Mélenchon, il ne fait guère plus que la somme du PC et des gauchistes lors des précédentes présidentielles, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Une fois de plus la presse, avide de sensations fortes, s’est emballée sur un leurre qui n’en valait pas la peine.

 

Par charité, nous ne nous étendrons pas sur la débâcle du centriste béarnais. Elle confirme simplement qu’il n’y a vraiment aucune place pour ce centre mou qu’il entendait incarner dans le paysage politique qui se dessine.

 

Le second tour est une toute autre affaire. D’un côté nous avons une gauche dogmatique, pétrie de certitudes socialistes à la sauce marxiste, qui se rassemble derrière son candidat et qui, très vite, imposera le droit de vote aux immigrés comme elle le préconise dans son programme ultra démagogique. Imaginez ce que sera la France avec à sa tête une bouillie de François Hollande, de Martine Aubry, d’Eva Joly et de Mélenchon… Et de l’autre côté un Nicolas Sarkozy qui, en 2002, avait promis monts et merveilles à son électorat de droite et qui, une fois élu, s’empressa de faire une politique d’ouverture à gauche. Souvenez-vous, il nous promettait le Karcher pour remettre de l'ordre dans les banlieues, et, finalement, il donna des ministères aux représentants auto-proclamés de celles-ci, style Fadela Amara… On trompe jamais deux fois les mêmes, Sarkozy le sait bien, et pourtant, il sait aussi qu’il ne trouvera, une fois de plus, son éventuel salut que sur sa droite. Il va donc falloir qu’il fasse des concessions.

 

Et la Droite nationale, nationaliste et identitaire rassemblée au sein de l’UDN, quel est son avenir dans cette nouvelle configuration ?

 

Plus que jamais, et quel que soit le résultat définitif de la présidentielle, nous devons être présents pour affirmer haut et fort la nécessité de se battre sur les thèmes fondamentaux du mouvement nationaliste, à savoir une lutte sans défaillance contre le mondialisme et une défense intransigeante de notre identité française et européenne face à la déferlante migratoire venue d’ailleurs et l’islamisation sournoise de l’Europe qui en découle. L’Union de la Droite Nationale (UDN) sera donc présente aux élections législatives de juin prochain afin d’amplifier le mouvement de redressement national qui se dessine. Pour éviter les dérives néfastes qui gangrènent notre famille politique, pour lutter contre l’islamisation, le mondialisme et pour rendre la France aux Français, une seule solution : le vote en faveur des candidats de l’Union de la Droite Nationale.

 

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 19:23

 

    FLYER-3.jpg

Rassemblement derrière les banderoles

de la NDP en tête de cortège.

 

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 23:20

 

homepage_logo.jpgPar Jérôme Bourbon

Directeur de Rivarol

Les jeux semblent faits. Sauf énorme surprise François Hollande sera le prochain président de la République française de sorte que la gauche concentrera tous les pouvoirs, tant au niveau national que local : l’Elysée, Matignon, le Sénat, le Palais-Bourbon (après les législatives de juin), la plupart des régions, des départements et des grandes villes, sans même parler de sa domination quasiment absolue dans les media, le monde syndical, culturel et associatif. Alors que Nicolas Sarkozy semblait avoir comblé une partie de son retard sur son concurrent socialiste, voilà qu’il paraît dévisser dans les dernières enquêtes d’opinion, l’ex-concubin de Ségolène Royal arrivant devant le chef de l’Etat sortant, le plus souvent dès le premier tour (selon le dernier sondage CSA Hollande serait à 29 % et Sarkozy à 24 % !) et de plus en plus largement au second où le différentiel entre les deux hommes serait de 10 à 16 points, alors qu’il s’était réduit à 6 au cours de la campagne. Certes, il ne s’agit là que de sondages et l’opinion peut encore fluctuer d’ici dimanche (un quart des personnes interrogées précisent qu’elles peuvent encore changer d’avis) d’autant que nous ne savons pas quel sera le taux d’abstention qui pourrait être élevé (le précédent record date du 21 avril 2002 avec 28,4 %, ce qui avait permis l’accession de Jean-Marie Le Pen en finale de la présidentielle) compte tenu des vacances scolaires qui concernent les trois zones et du manque d’attrait des dix candidats en lice.

Néanmoins le président semble bel et bien pâtir du recentrage de sa campagne où, ces dernières semaines et contrairement à ce qu’il avait fait auparavant, il a davantage cherché à séduire l’électorat de François Bayrou (que le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a publiquement pressenti comme un possible Premier ministre d’un Sarkozy réélu) que celui tenté par la candidate du Front national. Plus personne ou presque dans la majorité ne semble croire encore aux chances de l’Elyséen de se succéder à lui-même. C’est si vrai que plusieurs ministres ayant appartenu à des gouvernements dits de droite ont déjà franchi le Rubicon. C’est le cas de l’écologiste Corinne Lévy-Lepage qui fut ministre du gouvernement Juppé, d’Azouz Begag et de Brigitte Girardin qui sévirent sous Villepin et surtout de la fondatrice de l’association féministe Ni putes ni soumises Fadela Amara que Sarkozy avait propulsée comme ministre dès son élection en 2002. Le voilà bien mal récompensé de cette ouverture à gauche. Amara retourne chez les socialistes, sa famille naturelle, comme le chien de l’Ecriture revient à ses vomissures. On sait par ailleurs que Jacques Chirac votera dès le premier tour pour Hollande, tout autant par haine à l’égard de son ancien ministre de l’Intérieur que par sympathie radical-socialiste envers l’homme qui lui a succédé à la présidence du conseil général de Corrèze. La plume de Chirac, Jean-Luc Barré, a en effet confirmé dans Le Parisien que le ci-devant maire de Paris se prononcera en faveur de l’ex-premier secrétaire du Parti socialiste. Issu de la gauche communiste (il vendait L’Humanité et a signé l’appel de Stockholm), Chirac revient à ses premières amours.

Cette année RIVAROL ne donne aucune consigne de vote et laisse une totale liberté d’appréciation à ses lecteurs. Chacun se déterminera en son âme et conscience. Les rivaroliens sont en effet assez grands pour savoir ce qu’ils ont à faire. Certains s’abstiendront (c’est ce que nous ferons à titre personnel aux deux tours du scrutin), d’autres voteront blanc ou nul, d’autres enfin, engageant leur seule responsabilité, voteront en faveur du candidat qui leur paraît le moins éloigné de leurs idées ou le plus apte à leurs yeux à assumer la magistrature suprême. Quel que soit le choix fait par les uns et par les autres, évitons de nous anathématiser, de nous excommunier réciproquement pour des questions purement électorales et donc tout à fait secondaires. De toute façon aucune révolution salvatrice ne sortira des urnes. Les dés sont pipés, le système est verrouillé, l’électoralisme est la tare et la sauvegarde du régime. De plus, les dix candidats en lice qui ont été présélectionnés (ce n’est pas un hasard que Poutou, Arthaud et Cheminade aient eu leurs signatures au contraire de Carl Lang !) sont tous pour la déesse laïcité, les valeurs de la République, le droit à l’avortement, le Pacs. Tous sont soumis au lobby gay et au lobby juif. L’affaire Vanneste et la mort de Raymond Samuel-Aubrac l’ont amplement montré. Si le Front national était resté fidèle à ce qu’il fut naguère nous l’aurions évidemment soutenu, fût-ce de manière critique, mais le Front mariniste n’a plus à rien à voir avec le FN canal historique que nous avons aimé, soutenu, servi avec sincérité et enthousiasme, même si en quarante ans d’existence force est de reconnaître qu’il n’a rien pu empêcher, ni l’invasion de notre pays, ni le démembrement de notre souveraineté, ni le délitement de notre civilisation. Une dernière preuve parmi tant d’autres de la triste mutation de ce parti : Marine Le Pen a exigé de Bruno Gollnisch qu’il retire immédiatement l’éloge de François Brigneau que ce dernier avait posté sur son blog à l’annonce de sa disparition. En revanche, la présidente du FN a rendu un vibrant hommage à Raymond Aubrac, « un grand homme et un grand résistant » tandis qu’elle compare l’islamisme à « un fascisme vert » (sic !)

Par fidélité à François Brigneau qui fut le plus talentueux journaliste de l’équipe fondatrice de RIVAROL, qui ne renia jamais aucune de ses convictions, qui n’était pas homme à mettre de l’eau dans son vin, il nous est impossible aujourd’hui de soutenir publiquement Mme Le Pen qui a abandonné les fondamentaux du nationalisme (renonciation au chèque scolaire qui permettait aux parents de choisir l’école de leurs enfants, refus de la pourtant nécessaire inversion des flux migratoires, abandon de la suppression de l’impôt sur le revenu et des droits de succession, fin d’une politique familiale et d’accueil de la vie, soumission au sionisme international, condamnation du révisionnisme, etc.). Appuyer sa candidature, ce serait cautionner ses purges, ses reniements, ses trahisons, son effrayant vide moral et doctrinal, les poursuites judiciaires qu’elle intente contre tous les nationalistes qui ne lui font pas allégeance. Chacun agira selon son bon vouloir mais pour notre part nous ne participerons pas à ce système frelaté dont rien de bon ne peut sortir. Restons résolument et plus que jamais nationalistes !

Editorial du n°3043 de Rivarol en vente chez votre marchand de journaux (3,50 €) ou en cliquant ici.

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 10:12

 

P1010959.jpgRoland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Quel que soit le résultat de la Présidentielle, une chose est sûre, le grand perdant sera le Peuple français.

En effet, si l’on regarde la liste des candidats, aucun ne représente la Droite nationaliste et identitaire. La candidature de Carl Lang ayant, hélas, échoué faute d’avoir obtenu le nombre nécessaire de parrainages. Nous ne nous étendrons pas ici sur la candidature de Marine Le Pen : ses renonce­ments successifs et sa soif de respectabilité l’ayant définiti­vement rangée, selon sa propre volonté, parmi les zélateurs du Système. Dans ces conditions l’hyper-classe peut dormir sur ses deux oreilles : le futur Président, qu’il s’agisse de Nicolas Sarkozy ou de François Hollande, sera l’un de ses serviteurs bien dressé.

La droite libérale et la gauche sociale-démocrate, incarnées par l’UMP et le PS, continueront à mener la même politique au service de ceux qui veulent détruire les nations, les iden­tités, les racines et les traditions, au profit d’un vaste cloaque mondialisé dans lequel l’homme ne serait plus qu’un gentil consommateur servile et abruti par les médias juste bon à gaver les comptes des actionnaires des multinationales apatrides.

Du passé faisons table rase (sauf lorsqu’il sert à culpabiliser, donc à affaiblir, les peuples européens bien entendu…) et broyons les identités, tels sont les projets de ceux qui diri­gent le monde aujourd’hui.

La mondialisation entraine la paupérisation comme l’immigration entraine l’islamisation.

Le problème, c’est que cette vision, à la fois angélique et barbare, de l’avenir de l’humanité se heurte par la force des choses à un obstacle de taille : la paupérisation grandissante des classes moyennes. En termes clairs : les riches sont de plus en plus riches et les moins riches deviennent de plus en plus pauvres. En France, et en Europe, la consommation moyenne des ménages commence à baisser sérieusement et les prix ne cessent d’augmenter. Le nombre des chô­meurs augmente malgré tous les artifices imaginés pour masquer la réalité et l’immigration continue comme si de rien n’était, entraînant au passage une islamisation rampante de notre continent. Et ce n’est pas la demi-douzaine d’expulsions décidée par le gouvernement à la suite de la triste affaire de Toulouse et Montauban qui changera le cours des choses.

Entre une pseudo-droite qui fronce gaillardement les sourcils pendant les campagnes et qui reste pleutre à souhait entre elles, une gauche démago qui propose l’instauration du droit de vote aux étrangers, un centre intrinsèquement pathétique et une Marine Le Pen en mal de dédiabolisation (?) et d’affection médiatique qui trahie sans vergogne son camp, reconnaissons que nous sommes plutôt « mal barrés »…

Cette situation est d’autant plus grave qu’aucun candidat n’apporte à ce défi des mondialistes une réponse authenti­quement nationaliste. Chacun cherchant à rester dans les normes imposées et surtout à ne pas apparaître comme étant hors-système. Un exemple parmi tant d’autres : la présence déplacée, pour ne pas dire hypocrite (si les crimes de Mohamed Merah s’étaient produits trois mois après les élections, seraient-ils tous venus ?), aux obsèques des mili­taires assassinés de quatre candidats (le seul qui était à sa place étant l’actuel président de la République) prouve la soumission de ceux-ci au politiquement correct et l’absence de leur part de toute volonté de rupture avec le Système. Quant aux gesticulations du sinistre fanfaron Mélenchon, elles ne nous feront pas oublier qu’il est le candidat de l’idéologie la plus criminogène de tous les temps, à savoir l’internationalisme communiste… Et au mondialisme, on n’oppose pas l’internationalisme, fut-il communiste.

En 2007, le leurre du moment s’appelait Sarkozy (l’avenir a confirmé nos appréhensions), et même si la campagne du FN nous semblait prendre des tournures inquiétantes (Valmy, Argenteuil…) nous avions appelé, sans hésitation aucune, à voter pour Jean-Marie Le Pen (cf. Synthèse natio­nale n°2 et 3). Cette année, nous l’avons vu, les choses sont différentes. Alors, me dire-vous, dans ces conditions que faire le 22 avril ? Ma réponse est simple et elle n’engage que moi : faites ce que vous voulez… vous êtes prévenus. Pour ma part, je resterai chez moi.

Le combat continue

L’Ordre nouveau, nationaliste, social et identitaire auquel nous aspirons n’est donc, semble-t-il, pas pour demain si l’on s’en tient au calendrier électoral. Nous le savons et cela n’entame en rien notre détermination. Les événements peu­vent, nous le savons bien, se précipiter et l’essentiel, c’est d’être prêt.

L’objectif que nous nous sommes fixés depuis la création, en octobre 2006, de Synthèse nationale est de contribuer à l’émergence d’un vaste mouvement de rassemblement po­pulaire capable d’imposer la seule alternative crédible au Système destructeur des peuples : l’alternative nationaliste. Une fois les leurres écartés, le travail sera plus facile. Déjà les premiers résultats sont là : la constitution au mois de novembre dernier de l’Union de la Droite nationale qui réunit les principales formations politiques (Parti de la France, MNR, Nouvelle Droite Populaire) restées fidèles aux fonda­mentaux de notre famille politique et qui a obtenu les sou­tiens de nombreux mouvements, journaux et associations autour de la campagne de Carl Lang, ou encore l’organisation, le dimanche 13 mai prochain (10 h, Place de la Madeleine) d’une grande manifestation unitaire contre le mondialisme à Paris. La première manif qui viendra troubler la quiétude mortifère du futur gouvernement.

Bref, les nationalistes, même s’ils sont absents de cette péripétie présidentielle, n’ont pas dit leur dernier mot. Bien au contraire…

Editorial du n°27 de la revue Synthèse nationale (cliquez ici)

 

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 19:17

 

Couv SN 27.jpg

Au sommaire :

- Editorial de Roland Hélie : Présidentielle, que faire ?

- Tribune libre à Yvan Blot : le point sur la Présidentielle...

- Dossier : le prêt à penser est de gauche, la culture est de droite... articles de Arnaud Raffard de Brienne, Philippe Randa, Patrick Parment, Bernard Bres....

- Le désarmement spirituel de notre société... Georges Dillinger

- Alain Juppé, un étranger aux affaires. Patrick Parment

- Rétablir la peine de mort pour les terroristes... Bernard Bres

- La crise : c'est maintenant ! Pieter Kerstens

- Libre échange et immigration : les deux mamelles de la France enterrée Marc Rousset

- Europe : est-il possible de concilier fédéralisme et souverainisme ? Jean-Claude Rolinat

- L'islam modéré est un leurre... Eric Lhullier

- Pierre Nothomb et la grande Belgique... Lionel Baland

- Un entretien avec Serge Ayoub sur le lancement du mensuel Salut public

- Chronique historique d'Yves Darchicourt

- Les pages du Marquis Jean-Paul Chayrigues de Olmetta

- Un entretien avec Jean-Claude Rolinat sur son dernier livre Salazar le regretté...

- Je suis partout... l'histoire d'un journal Francis Bergeron

126 pages, 12,00 €

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1 an (6 numéros) : simple 50,00 €, soutien 100,00 €

(Chèque à l'ordre de Synthèse nationale)

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Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris

(correspondance seulement)

 

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 01:22

 

img_4f859e8ca79c4.jpgFrançois Brigneau, de son vrai nom Emmanuel Allot, est né le 30 avril 1919 à Concarneau, il est décédé dimanche près de Paris. C'est sous les pseudos Julien Guernec et surtout François Brigneau qu'il participa, toute sa vie durant, au combat nationaliste. Né dans une famille plutôt de gauche et anticléricale, la rumeur disait qu'il fut baptisé clandestinement contre la volonté de son père, il n'hésita pas, en juin 1944, à s'engager pour défendre l'Etat français.

Emprisonné pour son engagement politique il se retrouva fin 1944 à la prison de Fresne où il rencontra Robert Brasillach. Il restera toujours fidel à la mémoire de celui-ci. Il publiera plus tard un livre, Notre après-guerre, dans lequel il racontera cette période que beaucoup préféraient oublier.

Dans les années 50, François Brigneau deviendra journaliste. Il sera d'abord grand reporter dans la grande presse parisienne avant de devenir le polémiste redoutable de la presse nationaliste. Il travaillera ainsi, au cours des années 60, 70 et 80 successivement à Rivarol, à Minute, à Présent puis à National hebdo, journaux dans lesquels ses articles étaient souvent les plus cités. Son engagement lui valu de nombreux procès retentissants en raison des lois Pleven et Gayssot, notamment pour avoir comparé, dans National hebdo, Anne Sinclair, actuelle épouse de Dominique Strauss-Kahn, à une "pulpeuse charcutière casher" en 1988, alors que celle-ci avait copieusement insulté la mémoire de Jean-Pierre Stirbois, quelques jours seulement après la disparition tragique de celui-ci.

François Brigneau s'engagea aussi dans le combat politique. Il fut l'un des principaux responsables d'Ordre nouveau au début des années 70, puis du Parti des Forces nouvelles.

A partir de 1992 il publia une série de cahiers (Mes derniers cahiers) puis, petit à petit, il se retira discrètement de l'avant-scène politique et journalistique.

L¹inhumation aura lieu le vendredi 13 avril à 14 h 15 au cimetière de Saint-Cloud. L'équipe de Synthèse nationale partage la peine de sa famille et de ses amis.

Roland Hélie

 

 

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 01:35

 

 
   
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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 00:11

 

imagesCA99IHKR.jpgPar François Ferrier

Ancien conseiller régional de Lorraine

Membre du Bureau national de la

Nouvelle Droite Populaire

 

Avec le « bastringue communautaire de Toulouse » les grandes priorités relatives à l’avenir de la France et des Français ont été oubliées.

En Lorraine, l’agonie sidérurgique avec ses milliers d’emplois menacés attire moins l’attention des médias en recherche de sensationnel pour vendre « du papier » et conforter l’audimat.

Pourtant, l’emploi reste la première préoccupation de toutes les catégories de la population française. Et sur ce terrain là, les hommes politiques du système ne découvrent le problème qu’à l’approche de leur réélection, soucieux de la pérennité de leur emploi aux multiples prébendes.

Avant, dans l’univers sidérurgique Français, il y avait les maîtres de forge avec un paternalisme généreux accompagné d’un corporatisme responsable. Puis arriva, après la Seconde guerre mondiale du XXe siècle, la grande idée européenne du charbon et de l’acier. Avec son sésame, la rentabilité prélude au profit. Alors l’affairisme supplanta les maîtres de forge. Le cas Wendel en est l’illustration en Lorraine.

Les mines de fer, avec la célèbre minette Lorraine arrêtèrent leurs exploitations en 1997. Ce fut ensuite les mines (1) de charbon régionales qui firent de même en 2004. Parallélement les hauts fourneaux s’éteignirent (Uckange 1991, Hagondange 1997, Gangrange 2009). A ce jour subsistent ceux de Florange alimentés notamment par du charbon en provenance d’Australie et du minerai de fer de Mauritanie.

Le financier Indien Mittal qui avait repris les installations de Gangrange et de Florange, soutenu par le syndicat CGT, favorise à présent les installations sidérurgiques de Fos et de Dunkerque proches des terminaux maritimes de ces deux villes françaises. Dans une même logique d’optimisation de production, Mittal a arrêté en 2011 les hauts fourneaux de Liége (Belgique) et de Madrid (Espagne).

Face à ces réalités hexagonales, dans le contexte des nations européennes qu’ont fait nos politiciens ? La politique de « l’autruche », assisté par le soviet de Bruxelles en charge de la planification et du servage des peuples d’Europe. Mittal, en reprenant Arcelor s’est assuré d’un savoir faire sidérurgique et de l’utilisation du centre de recherche de Metz au bénéfice de ses activités mondiales. Ces transferts de technologie dans ce domaine, comme dans beaucoup d’autres activités industrielles en France – au seul bénéfice de multinationales apatrides -, ont été « prises en main » par une caste politicienne criminelle ne se souciant pas du devenir de la population qui les avait pourtant élus.

Et pour camoufler leur incompétence, ils ont créé Pôle Emploi (15.000 personnes) pour encadrer à ce jour globalement plus de 5 millions de demandeurs d’emploi.

Leur « credo » est maintenant de leur proposer une formation avec – cerise sur le gâteau – l’obligation d’accepter le premier emploi qui leur sera indiqué, un prélude à une nouvelle forme d’esclavage. Un monstrueux gâchis social s’est organisé, supervisé par des syndicalistes aux ordres du pouvoir en place (droite et gauche réunis).

Alors s’annonce la grande farce électorale de la Présidentielle.

Florange voit défiler les candidats Dingos ainsi que le « show- biz » avec ses décibels. C’est Sodome et Gomorrhe, version industrielle.

Le chaudron électoral des semaines à venir, au delà du rejet de l’actuel titulaire Présidentiel, va voir émerger le premier parti de France : Celui des abstentionnistes, prélude à toutes les colères populaires.

Notre cher et vieux pays, pourtant chargé d’un passé millénaire, a besoin d’un ordre nouveau. C’est ce que souhaite l’immense majorité des Français. Le nationalisme est en marche.

(1) Ironie de l’histoire, il ne subsiste en France métropolitaine qu’une seule mine (en galerie). C’est la mine de sel de Varangéville située au sud de la Lorraine en Meurthe-et-Moselle. Ceci explique pourquoi, et avec discrétion, les six Ecoles des mines (Paris, Alès, Nantes, Saint Etienne, Albi – Carmaux et Douai fusionnent avec les écoles Télécoms. De nouvelles « galeries » s’implantent dans les cerveaux avec leurs ondes maléfiques au service du grand frère Alzheimer.

 

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 19:38
 
 
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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 11:29

 

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NDP : NOUS SOMMES LE PEUPLE !

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