Vendredi 16 mai, en soirée, s'est tenue la première réunion alsacienne de la Nouvelle
Droite Populaire. Devant une soixantaine de militants et de cadres locaux, Gabriel Bastian et Christian Fischer, responsables alsaciens du Mouvement national républicain, Roland Hélie,
directeur de la revue Synthèse nationale, Robert Spieler, ancien député du Bas-Rhin, et Jean-François Touzé, coordinateur national de la NDP, présentèrent le nouveau mouvement.
Un intéressant débat suivit ces exposés et la soirée se termina, comme il se doit, par un sympathique dîner.
L'aprés-midi, les responsables de la NDP avaient tenu, dans un célèbre restaurant strasbourgeois, une conférence de presse (photo).
Nous publions ci-dessous quelques échos de celle-ci :
Les déçus du FN veulent créer un
nouveau parti d'extrême droite (*)
STRASBOURG, 16 mai (Reuters) - Plusieurs anciens cadres du Front national entendent mettre
à profit le déclin électoral du parti de Jean-Marie Le Pen et la déception supposée des électeurs de Nicolas Sarkozy pour fédérer l'extrême droite au sein d'un nouveau parti.
"Jamais les idées que nous défendons, c'est-à-dire les idées de la
droite nationale et de la droite identitaire n'ont été mieux partagées par nos compatriotes", assure Jean-François Touzé, conseiller régional d'Ile-de-France et ancien membre du bureau politique
du FN.
Or, "il n'y a plus aujourd'hui d'offre politique crédible pour
défendre les idées qui sont les nôtres", a ajouté lors d'une conférence de presse, vendredi à Strasbourg, celui qui est coordinateur national de la "Nouvelle droite populaire" (NDP), nom du futur
mouvement.
Une convention de 200 cadres doit jeter les bases de cette structure
fédérative le 1er juin à Paris, avant un congrès fondateur en décembre. On pourra y adhérer tout en restant membre d'un autre parti,
Y participeront des personnalités représentatives de différentes
mouvances d'extrême droite comme Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, Bruno Megret, président du Mouvement national républicain ou Robert Spieler, fondateur du mouvement
régionaliste Alsace d'abord dont il vient de quitter la présidence. Tous trois ont été un moment ou l'autre membres du FN.
La Nouvelle droite populaire sera "ouverte à la réalité régionale et à
la réalité européenne". Pour autant, "il ne s'agit pas de renoncer à ce que nous sommes", affirme Jean-François Touzé.
Les fondamentaux du futur mouvement restent ceux, classiques de
l'extrême droite tels que "refus de l'immigration et de l'islamisation", application de la "préférence nationale et européenne" ou "réhabilitation des valeurs familiales et des principes
fondamentaux de notre civilisation".
Au plan économique, la NDP prônera la "libération des énergies"./GR
Source : Agence Reuters - 17 mai 2008
Robert Spieler : Oui à la Nouvelle droite populaire
L'ancien président d'Alsace d'abord, Robert Spieler, participe à la création de la
Nouvelle droite populaire (NDP) qui réunira une convention constitutive le 1er juin à Paris et tiendra son premier congrès en décembre. Hier soir une réunion d'organisation se tenait à Strasbourg
en présence de Jean-François Touzé, conseiller régional d'Ile-de-France, coordinateur national de la NDP, ancien membre du bureau politique du FN. « Le FN, dit-il aujourd'hui, est dans une
spirale d'échec, mais jamais les idées que défend la droite nationale identitaire n'ont été autant partagées ». A savoir, refus de l'immigration et de l'islamisation, défense des identités
nationale et régionales, préférence nationale et européenne, construction d'une Europe politique fidèle à ses racines helléniques et chrétienne. « C'est sur ces idées que Nicolas Sarkozy a
été élu. La marginalisation de la droite nationale n'est donc pas une fatalité, alors que les mouvements nationaux se développent partout en Europe, au Danemark, en Suisse, en Autriche, en
Italie », dit Jean-François Touzé. La NDP est une « nouvelle offre politique » qui se distingue des partis nationalistes et d'extrême droite traditionnels par une « grande
tolérance à l'idée européenne. Il y a quelques années, c'était impensable. Cette évolution est une victoire des régionalistes », dit Robert Spieler. Le MNR de Bruno Mégret soutient la
création de la NDP qui n'est pas un parti mais une fédération.
Source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace - édition du 17 mai
Les déçus du FN veulent un nouveau parti
Plusieurs anciens dirigeants du Front national souhaitent fédérer l'extrême-droite au sein
d'un nouveau parti, profitant du déclin de Jean-Marie Le Pen et de la déception supposée des électeurs de Nicolas Sarkozy. "Jamais les idées que nous défendons, c'est-à-dire les idées de la
droite nationale et de la droite identitaire n'ont été mieux partagées par nos compatriotes", explique Jean-François Touzé, conseiller régional d'Ile-de-France, ancien membre du bureau
politique du FN. "Il n'y a plus aujourd'hui d'offre politique crédible pour défendre les idées qui sont les nôtres", a aussi déploré le coordinateur de la "Nouvelle droite populaire"
(NDP), nom du futur mouvement. Bruno Mégret, président du MNR, ou Robert Spieler, fondateur du mouvement Alsace D'abord, devraient participer à ce NPD. Une réunion est prévue en juin, avant un
Congrès fondateur en novembre.
Source Le Journal du
Dimanche – édition du 18 mai
Le Figaro de samedi, ainsi que de nombreux autres journaux et radios ont relaté cet événement.
(*) PRECISION :
Les mots ont un sens. La Nouvelle Droite Populaire est un mouvement destiné à fédérer les énergies comme nous l'avons expliqué dans notre premier communiqué de presse daté du 31 mars
dernier. Cette précision à son importance car, sans doute par commodité sémantique, le terme "parti" est souvent employé pour définir notre structure. La NDP n'est pas un "parti de plus" dans le
paysage politique national. C'est une force de rassemblement destinée à mobiliser toutes celles et tout ceux qui veulent voir naître dans notre pays une droite de conviction digne de ce
nom.