Délégué général de la
Nouvelle Droite Populaire
Le Bloc identitaire est en pleine confusion idéologique et politique. Le Bloc identitaire s’était singularisé par d’étranges diatribes contre le « nationalisme », par sa réunion anti-islam organisée conjointement avec l’association très maçonne, Riposte laïque, par la présence de membres de la Ligue de Défense Juive dans son service d’ordre, par la décision de présenter un candidat à l’élection présidentielle, avant de le retirer, par sa volonté affichée de « rompre avec l’extrême droite », vœu quelque peu audacieux pour des dirigeants, tel Fabrice Robert, issu du mouvement Unité radicale, dissous suite à une petite tentative d’un de ses militants de tirer sur Jacques Chirac avec une 22 long rifle. On se souvient aussi de cette incroyable consigne donnée aux militants du Bloc d’aller voter Montebourg aux primaires socialistes. La confusion est la plus totale. Quel intérêt d’aller voter Montebourg à des primaires organisées par le PS ? Le Bloc identitaire, qui considère qu’il faut rompre avec l’extrême droite (c’est vraiment l’hôpital qui se moque de la charité) est dans une étonnante démarche de recherche de respectabilité. Qui ne fonctionnera évidemment jamais. Le système les humiliera, puis les laminera. Dommage, mais la faute en revient à leurs dirigeants, disons un peu compliqués dans leur réflexion. Il y a, au Bloc identitaire d’excellents militants, de vrais combattants. Nous nous retrouverons dans des combats communs, sans nul doute.
Et voici que certains dirigeants du B.I. en remettent une couche. Le leader niçois de Nizza rebella, Philippe Vardon, qui s’est rapproché de l’ancien maire de Nice, Jacques Peyrat, ancien député du FN, souhaite soutenir Marine Le Pen à l’élection présidentielle. Certains dirigeants du Bloc, qui avaient la prétention de faire de la politique « autrement », n’apprécient guère. Du coup, le Bloc a eu une idée géniale : Organiser une consultation auprès de ses militants afin de désigner le candidat qu’ils soutiendront. Le Bloc Identitaire propose le choix suivant : Pas de consigne de vote ; François Bayrou ; Marine Le Pen ; Frédéric Nihous. Curieusement ils ne citent pas, ce qui est navrant, Christine Boutin. Un oubli, sans doute…
En attendant, certains dirigeants du Bloc, dont Philippe Millau et Jacques Cordonnier s’éloignent de ces fantaisies. Ils ont fondé une revue ‘Orientations identitaires’ (cliquez ici), dont le numéro 1 est consacré au thème ‘Vers un post-nationalisme : entretiens sur la question européenne’, avec des contributions tout à fait intéressantes